RENCONTRE (2023) - Sandrine Fallet veut ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de Châteaubriant avec son centre d’art
L’artiste castelbriantaise Sandrine Fallet a acquis l’ancien local du tapissier de Châteaubriant (Loire-Atlantique), situé derrière le marché couvert, en juin dernier. Elle souhaite y créer un centre d’art pour faire vivre « la création, la transmission et la diffusion » dans la région. Rencontre.
Par Pauline Roussel
Ses lunettes tiennent les quelques mèches de cheveux rebelles qui tombent sur ces yeux. Elle redescend la monture sur son nez. Alors, la couleur châtaigne envahit son visage.
Elle scrute son atelier. S’oriente vers un tableau, puis un autre, et encore un autre. Un par un, elle les décrit, frénétiquement. Puis, elle s’arrête, se retourne vers nous. S’excuse et dans un large sourire, lance : « Je suis une boule d’énergie ! »
Mille mots et maux pourraient présenter Sandrine Fallet. Une artiste plurielle dans les formes. Découpage, collage, dessin, peinture. Unique dans le fond. « Mon art est inclassable », s’amuse l’artiste.
Elle explore des sujets publics. L’immigration, le colonialisme, le dérèglement climatique, le récit du Moyen-Orient. Et des sujets privés. Ses rencontres, ses blessures physiques, ses émotions, sa spiritualité. Elle est habitée par sa petite histoire, taraudée par la grande histoire de l’humanité. « Je ne peux les dissocier. Je m’intéresse à toutes les fractures, les miennes et celles de la société. À tout ce qui peut nous forger et/ou nous détruire. »
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Contexte
Rencontre réalisée en mai 2023 dans le cadre d'un CDD d'un an à Ouest-France, au sein de la locale détachée de Châteaubriant.
Publication
Rencontre à lire en intégralité sur le site d'Ouest-France via ce lien : Sandrine Fallet veut ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de Châteaubriant avec son centre d’art
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